Du pont de prat jusqu'aux lacs d'altitude ...

Je ne sais pas du tout ce que je suis partis chercher, par contre je sais ce que je voulais éviter: l'ennui et l'impression de tourner en rond dans quelques dizaines de mètres carrés. Besoin de grand GRAND GRAND air, de nature, d'espace, de nuages, de toit du monde en quelques sortes.

Après des week-ends à regarder dans l'eau la vie des petites bêtes j'ai eu envie de changer de décors. Direction donc la montagne ce vendredi avec quelques heures de retard, j'avais prévu de partir le jeudi soir ... mais le temps de boucler les dossiers et de ne pas tout laisser en "plan" c'est finalement vendredi que j'ai pu décoller, avant les embouteillages bordelais.

Direction le fond de la vallée du Louron : le pont du prat, où je me suis amusé il y a quelques temps:

  • Début d'année tout en haut de la montagne :)
  • Et les jours suivants pour lesquels je n'ai pas fait de billet sur ce blog, en bref, j'avais profité du fait que nous étions hébergés à Hechette pour découvrir la vallée du Louron ... et je m'étais promis d'aller voir un jour ce qui se cachait derrière le panneau "route interdite du ... au ... (en hiver en bref)"

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Je plante le camion sur le parking en fin de journée, prépare mon sac "en configuration bivouac en montagne" avec sac de couchage et tout le matos de survie (j'ai envie de savoir si je peux porter mon sac complet sur une journée, comme il est un peu léger je rajoute deux bouteilles d'eau, c'est le lest utile parfait, si trop lourd il suffit de vider les bouteilles et si besoin tu peux boire).

L'alarme est prête pour 4h30, départ 5h à la lampe frontale, oui j'ai envie d'un truc "engagé", je ressent le besoin de me fatiguer pour concentrer mes idées sur un but, j'ai aussi envie de mettre de mon côté toutes les chances possibles pour surprendre éventuellement quelques bestioles au lever du jour.

Je me réveille plusieurs fois en pleine nuit, la centrale électrique est bruyante (et le bruit n'est pas constant du tout) et la prochaine fois je m'installerais un peu plus bas juste avant le dernier virage... autrement dit à 5h je suis bel est bien partis pour la 1ere étape qui consiste à traverser la centrale et trouver l'entrée du sentier.

En pleine nuit ça n'est pas si simple que ça, d'autant plus que le sentier est fermé par un lourd portail pour empêcher le passage des brebis.

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Ensuite c'est l'angoisse de se planter de chemin, "surtout pas à gauche" ... facile à dire, les pointillés du GPS ne sont pas vraiment visibles sur le terrain :)

À la frontale...

Mais finalement je tombe nez à nez (c'est le cas de le dire) avec une sorte de pancarte avec une petite flèche noire sur un fond jaune plastique, je me référerais donc à ces flèches "magiques" jusqu'à arriver à l'étape deux : la sortie de la forêt et ensuite il n'y aura plus jamais de doute possible, coincé entre la falaise d'un côté et la faille de l'autre...

Seconde étape: sortir de la forêt et arriver sur le sentier qui longe la faille

Si vous êtes sujet(e)s au vertige je vous invite à faire ce parcours de nuit, on trouve ça super sympa d'avoir une sorte de rambarde à gauche ... mais on n'a pas idée de la hauteur à laquelle on se trouve par rapport au fond du ravin.

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Et c'est un peu plus loin que l'aube décide de pointer le bout de son nez ... j'assiste à cet instant magique, émerveillé comme il se doit. Celà va sans dire que le léger bruit de cascade et l'air frais - et - pur de la montagne ajoutent à la dimension "mémoire imprime bien ça dans tes neurones, vive la kinesthésie" et je me laisse véritablement embarquer.

Au bout de la gorge on arrive sur une vallée plus large dans laquelle se trouve le refuge de la Soula et des installations de la SHEM. Je laisse le refuge à droite et continue ma petite grimpe jusqu'au lac de Caillauas.

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Je ne vois rien, pas une marmotte, pas une bestiole mais j'ai entendu beaucoup de cris ...

J'arrive au lac vers 10h et me trouve un coin tranquille.

Pour ma part j'ai remplis la part du contrat, je ne comptais pas en faire plus, monter jusqu'ici avec mon sac en configuration bivouac et rentrer était mon objectif, mon dos ne m'a pas posé de problèmes, tout est ok pour moi.

Je change de tshirt, laisse celui-ci à secher au soleil et m'allonge ... pour quelques minutes qui se transforment en une bonne heure de sieste !

C'est vers 11h donc que je suis réveillé par les bavardages de deux randonneurs (oui en ce samedi matin il n'y a pas grand monde de toute évidence). Ces deux papy (ça c'est pour le côté romancé de la petite histoire) sont avenants et nous bavardons de tout de rien pendant cinq minutes ... pour finalement arriver à la question fatale

et vous allez où comme ça jeune homme

(question qui m'est posée donc, ce qui corrobore le fait que ce sont des papy si moi je suis un "jeune homme" avec mes tempes argent) ... et sans me laisser le temps de répondre,

quand on était plus jeunes nous on montait jusqu'au col la haut (il me montre avec son bâton) pour redescendre sur le lac de Pouchergues qui est juste de l'autre côté

(il laisse un peu le temps du suspense)

mais maintenant on fait comme tout le monde, on fais le grand tour

(sur le ton de la nostalgie)

Il était balisé vous savez ce sentier jusqu'au col. Il y a pas si longtemps on en parlait encore avec un berger d'ailleurs...

(je ne saurais jamais si le berger leur avait pas dit qu'il a perdu une brebis dans cette histoire, qu'elle serait tombée de ce côté-ci du versant ne m'étonnerait pas vu comme ça a l'air vertical sur la fin)

Et patati patata, je vous fais le résumé quand tout a coup il me montre son gps (garmin) et dis très fièrement qu'il a installé les topo pirineos dont m'a déjà parlé à de nombreuses reprise Jonathan ...

Voyez, même sur pirineos il n'y est plus ce chemin jusqu'au col, et pourtant y a des brebis qui le passent encore...

Et moi comme un idiot de réveiller mon téléphone pour zyeuter sur OSM si ce sentier n'y serait pas, papy-rapide regarde ça et me dis "mmmm c'est quoi ça comme carte" ... je lâche un peu perdu d'avance, "openstreetmap"

Open striiiteu mappeu, pétard, jean-louis regarde, encore un qui utilise OSM, va falloir qu'on s'y mette hein... et pis y parait qu'y s'installe même sur mon gaaaarrrmaing !

(j'accentue un peu les accents mais c'était vraiment ça)

Et là vous me croirez ou pas, je me suis sentis un peu dans la 5° dimension, si on m'avait dit en 1998 quand je me suis lancé pour de vrai dans le logiciel libre que moins de 20 ans plus tard deux papy en montagne pourraient en parler ... comme quoi dans le fond on a quand même un peu changé le monde. Et quand il me sors en plus le coup fatal

Ben si vous le trouvez le sentier vous pourrez l'envoyer sur l'osm pour qu'on le télécharge ensuite ?

Là ... que dire ... vous voyez où ça me mène tout ça ? ben oui il ne m'en fallait pas beaucoup plus pour me lancer à l'assaut du col. Je leur dit quand même "et de l'autre côté comment c'est"

De l'herbe, une fois arrivé au col c'est de l'herbe, c'est sur ce versant-ci que c'est compliqué, de l'autre c'est ... de l'herbe je vous dis ! D'ailleurs on voit souvent les brebis brouter de l'autre côté, ce côté-ci il est à l'ombre et assez vertical vous comprenez alors que l'autre versant c'est du pâturage l'été Bon allez nous on y va. On se retrouve au lac pour manger ? De toute façon vous y serez bien avant nous si vous passez par la haut !

Et me voilà donc partis pour "aller voir de la-haut à quoi ça ressemble". Le ciel est beau, un peu nuageux mais c'est agréable de transpirer un peu en montagne.

Je cherche ce foutu sentier qui semblait assez facile à trouver de loin mais finalement c'est le lit d'un torrent qui était bien visible ... je monte donc dans la caillasse et prends de temps en temps le lac en photo, d'un peu plus haut, puis un peu plus ... et ainsi de suite, ça m'occupe.

À deux ou trois reprises je suis sûr d'être sur le sentier mais pfiuuuu il disparaît au bout de 20 mètres, pas de marques, pas de cairns, rien de rien, je galère oui et me promet de ne surtout rien envoyer à OSM ça serait le meilleurs moyen pour envoyer du monde sur une trace foireuse !

Comme ces "chemins" débouchent sur des terriers je me dis que finalement ça doit plutôt être la trace des bestioles ! (mais lesquelles ? voilà ma curiosité piquée au vif, mon imaginaire tourne à fond, des maaaarmotes ? des renards ? autre chose ?)

Tant bien que mal j'arrive enfin au col, petite victoire mais pas de photo et pourtant c'est un mi-la-fé à la réyonnais c'est moi qui vous le dis ! Un peu plus de 2540m d'altitude, je crois que c'est mon best-of !

Pause casse croute sur col

Ça vaut bien une pause casse-croute, tant pis pour les vieux qui doivent manger leur saucisson coupé avé l'opinel en se marrant en pensant à moi.

Le point de vue est pas mal, j'ai le choix entre les deux lacs pour me rafraîchir les pieds :)

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Ou une vue sur quelques restes de glaciers / neiges "éternelles" ...

Le temps de finir le croque-monsieur, le bout de fromage et le morceau de pain et je je dis qu'il est temps de partir, non que les grosses bestioles qui commencent à me tourner autour ne me donnent pas envie de faire la sieste ... mais que l'heure tourne aussi un peu et que si je veux descendre il me faudra un peu de temps car le "chemin dans l'herbe tel que rêvé d'après les dires de papy me semble un peu ... loin de la réalité".

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Et c'est là que j'ai fait la grosse erreur, cherchant un sentier dans l'herbe je suis partis du mauvais côté du pierrier et une fois engagé dedans il aurait fallu faire demi-tour ... bref, j'ai terminé par faire un "tout droit" jusque tout en bas pour aller prendre le sentier pour me ramener au plus court car au bout d'une heure de pierre et caillasse où il faut faire attention à chaque pas et rester en appuis souple je commence à sentir mes gros muscles (hahaha attention une blague s'est glissée dans le texte) se raidir voir même trembler à chaque mouvement et ça ... c'est pas bon signe quand on est dans un secteur engagé.

J'ai donc pris la décision de faire au plus court, pas forcément le plus facile ou économe mais en prenant mon temps j'ai été jusque tout en bas. La carte et le GPS-OSM étaient formels, c'était le moyen le plus court pour rentrer. Hors de question de prendre le sentier qui refait le tour de la montagne dans l'autre sens.

La photo m'aidant à me ménager des pauses, je shoote les papillons en pleine période d'accouplement au passage.

Et me voici donc tout en bas au moment ou l'orage "éclate", juste assez d'eau pour me tremper, je sors la cape de pluie et entoure mon sac de sa "double peau étanche" qui n'a pas été utilisée depuis le Cambodge me semble-t-il, ça va la rincer un peu.

Je range aussi mon appareil photo car vu l'état dans lequel je suis il m'est impossible de faire une photo correcte, je tremble dès que j'essaye de rester immobile, il faudrait que je m'allonge dans l'herbe pour faire une photo stable et qui dit s'allonger dit ... gros risque de ne pas se relever !

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Je décide donc de suivre le sentier qui pars à droite, direction le refuge.

Là, je souffre, je tire la langue et marche douuuucement, je m'économise mais à chaque marche j'ai du mal et j'ai l'impression d'être en mode "stoppe donc et dors là, ça ira mieux dans une heure, de toute façon t'a tout ce qu'il faut pour bivouaquer" mais d'un autre côté je préfère avancer tant que je suis chaud, si je dois faire une pause ça sera au refuge !

Sur cette partie du parcours on dirait qu'un club de créateur de cairns était en formation, je n'en ai jamais vu autant pour marquer un sentier !

Je commence à avoir une obsession en six lettres: r-e-f-u-g-e ... t'es où ? r-e-f-u-g-e t'es loin ? r-e-f-u-g-e attends moi ... comme je rêverais de me transformer en une petite goutte d'eau pour plonger dans le ruisseau et hop en ressortir comme par magie au parking en bas !

Refuge que je finis tant bien que mal à atteindre, je prends quand même le temps (pour faire bonne figure) de prendre une photo de la conduite forcée qui arrive des lacs, une autre d'un petit wagon et je décide d'aller me poser sur une table dehors et m'étirer.

En me voyant arriver le responsable du refuge me demande si je transporte un parachute ? Et moi de lui répondre que j'aimerais bien mais non, qu'il pleut "la haut" et c'est vrai qu'ici on n'entends à peine l'orage.

J'ai l'impression de m'échouer sur le banc comme un phoque sur la plage au soleil c'est dire la mauvaise image que j'ai des phoques, pauvres bêtes ! Je me lève traîne avec difficulté pour aller remplir ma gourde, l'eau potable est à volonté, c'est à priori mon seul souvenir pour les 15 première minutes de récupération.

Maintenant que mes neurones se remettent doucement en route, observez l'ordre des urgences, je sors ma plaque de chocolat et mange ma première barre de la journée. Que ça fait du bien ! Quelques minutes passent, longues, calmes, silencieuses, l'air de la montagne est toujours aussi bon. Je savoure l'instant, c'est magique, put*** de mémoire là t'imprime tous les détails, je peux vous décrire la forme du banc, le style du bois, les nœuds dans les planches, l'orientation des tables, l'arrivée des rails du petit wagon ...

Puis je vois arriver un randonneur, il a bonne tête, je lui propose de partager un carreau de chocolat ...

On m'avait dit que l'accueil était bon dans ce refuge mais je n'imaginais pas avoir du chocolat à l'arrivée !

Je le laisse savourer et lui explique que je ne suis pas le gardien et que je ne fais qu'une petite pause ... il m'explique alors faire partie d'un groupe d'une dizaine de personnes, aussi lorsque deux autres randonneuses arrivent je propose aussi du chocolat pour ne pas faire de jaloux ... manque de bol c'est un autre groupe, bref, au bout de dix minutes à distribuer du chocolat à toute personne arrivant et distribuant ainsi de la bonne humeur et des sourires je remballe quand même le reste de ma plaque en pensant que j'en aurais peut-être un peu besoin pour revenir jusqu'à mon point de départ.

Cette pause bonne humeur m'a fait beaucoup de bien et je persiste à penser qu'un petit rien offert avec le sourire et une blagounette , c'est un truc simple mais ... je ne sais comment dire, ça me procure beaucoup, bien plus que je ne donne en fait.

10 minutes de sourires, de yeux qui brillent à l'idée de ce carreau de chocolat pour ces personnes qui marchent depuis plus d'une heure pour "grimper jusqu'ici" ... sachant que derrière moi la garbure est en train de bouillir dans le refuge dont tout randonneur s'accorde à dire que c'est une étape gastronomique !

Me voilà regaillardis et je quitte tout ce petit monde avec l'impression que mes jambes sont moins lourdes.

Ça durera un peu moins d'une heure :o)

Là je commence vraiment à avoir mal à tous mes muscles des jambes, même les orteils râlent, je me rêve d'une pause "sous un goyavier" comme à la Réunion, et l'air de rien ... j'ai trouvé des ronces pleines de mûres, Isabelle, si tu savais comme j'ai pensé à ces randos à la Réunion tout à coup je vous ai tous revus en train de manger des goyaviers, toi, joshua, max, ruffine, claire, jean ... baf ça m'a pris par surprise et je me suis assis comme un idiot au bord de la route à penser à tout ça, une mure, un goyavier, une pause, une randonnée ... c'est loin et c'est pourtant juste là.

Ayant mangé les mûres, repris un peu des forces, je termine le retour en mode "pilote automatique" et j'ai l'impression de traîner mon squelette derrière moi. J'ai même laissé l'appareil photo rangé dans mon gros sac pour ne pas le casser en cas de faux-pas et je n'ai que le petit "jetable" pour faire des photos de panneaux ou autres indications.

De toute façon c'est pas maintenant que je vais surprendre une marmotte, un renard, un isard ou je ne sais quoi d'extraordinaire.

La dernière rencontre bonheur de la journée sera avec deux patous qui sont spontanément venus me voir et leur tendant la main m'ont léchouillés et fait la fête ... je leur parle, joyeux, c'est chez eux ici, ils sont libre et en montagne ... de là à savoir s'ils sont impatients de retrouver leur troupeau ... je ne parle pas le patou(a) !

Leur maître me alors demande alors si je n'ai pas vu un autre berger au fond de la vallée ...il est lui aussi berger, a laissé ses brebis tout au fond après le lac et voulais savoir si je les avais pas croisées ... pardon mais non, je n'ai pas votre endurance cher monsieur voyez vous là je vais me traîner jusqu'à mon véhicule et me laisser mourir à l'horizontale dans mon lit comme un bienheureux :-)

Voilà c'était la dernière belle rencontre de la journée, dernière pause qui m'a redonnée un peu d'énergie et m'a changé les idées, ne pensant plus trop à rien j'ai terminé les 200 derniers mètres en posant la chaussure de droite juste devant la pointe du pied de la chaussure de gauche et inversement ...

Je ne sais plus trop combien de temps j'ai mis à vider mon sac une fois arrivé au camion, à tout ranger et finalement à repartir, j'ai par contre un peu hésité devant le panneau "piscine balnéo" dans laquelle on s'était baigné avec les amis au nouvel an 2015 ... mais finalement je shoote le soleil et les nuages et rentre comme un escargot, j'ai ma coquille sur le dos !

Le bilan du GPS m'annonce fièrement 25 km de marche, de 1230m d'altitude au départ du pont du prat jusqu'au col où je suis monté à 2550 environ tout ça pour environ 11h de marche ... je vais mettre quelques jours pour m'en remettre mais c'est ce que j'étais venu chercher !

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Commentaires

5 sept. 2016 21:13

wouah ! c'est ce qu'on appelle de la bonne rando !! ici à la Réunion c'est au moins l'équivalent d'un Piton des neiges en partant de la Plaine des cafres à 3h00 du matin (sans l'espoir de rencontrer le moindre renard, ni de isard, ni de lac)..je n'ai pas eu l'occasion de le faire ...je ne sais pas si j'en aurai encore la force à mon âge..
et oui cette sensation de se vider le corps et l'esprit c'est une manière de se rebooster, et ça il faut le garder précieusement tant qu'on peut le faire....
Juste envie de découvrir le coin..

Iza

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