Rando raquette du 25 janvier

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En bref, ça a été une journée loooooose dans les grandes largeurs ! mais bon ça m'arrive de temps en temps de faire des plans foireux de foireux. Là je suis arrivé de nuit, sous la neige ... impossible de monter jusqu'à Artouste, il fallait des chaînes alors j'ai planté le camion (pas sur une plaque de verglas ce coup ci) à quelques kilomètres de ce que j'aurais bien voulu (je pensais partir du lac d'Artouste). Je suis donc à la sortie de Gabas.

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La nuit a été très très froide, au réveil, le thermomètre affiche un courageux -6° mais le vent du nord me donne l'impression que c'est bien pire que ça !!!! glaglagla vite un café et vive le réchaud !

Avec ce froid la route n'est pas plus praticable que la veille au soir, je regarde donc mes cartes (ign et osm) et je décide de rejoindre Artouste par un chemin de rando, j'ai oublié un détail c'est de regarder sur quel versant j'allais marcher ... et comme il fait nuit ça ne m'a pas marqué plus que ça.

Je me lance donc sur la petite route forestière et bifurque à gauche sur le sentier ... mauvaise idée, très très mauvaise idée. J'aurais largement mieux fait d'aller jusqu'au bout de la route forestière, j'aurais alors pu assister au lever du soleil alors que là j'ai passé la matinée en forêt sur des chemins dont les balises sont invisibles, à galérer comme un con pour finalement rien d'intéressant vu qu'en plus je suis sur un versant à l'ombre.

Si vous avez déjà fait de la marche en raquettes vous savez sans doute que la pire position de marche est celle où la pente fait environ 20 à 30 degrés sur le côté et que la neige ne permet pas de faire une route "plate", on se tords la cheville à chaque pas ... c'est exactement ce qui se passe depuis le début de la matinée. J'enrage !

Au bout de quelques heures et après avoir dépensé toute mon énergie voilà quand même un peu de soleil visible, je fais une pause et prends quelques photos. Je suis "au dessus" d'Artouste.

Bon, la magie de la montagne opère une fois de plus et là je peux vous assurer qu'absolument personne n'a planté ses raquettes sur ce chemin depuis au moins une semaine, personne de personne, j'ai passé des heures à chercher mon chemin !

Tant et si bien que l'heure tourne et je décide de ne pas faire l'itinéraire prévu, je rentrerais par la route. Au lieu de grimper chercher le col de la Vigne, je descends vers la route d'Artouste tout simplement, il faut parfois savoir "jouer sécure". Vivement la prochaine fois histoire que j'aille voir au bout de la route forestière ce petit lac et l'accès aux différents sentiers de rando.

Arrivé en bas, je fais quelques photos du lac d'Artouste et fais une pointe de vitesse à 10km en marchant ... ça fait du bien, après les records de lenteurs du matin j'ai besoin de me dégourdir les jambes, j'ai même envie de faire un petit footing, celles et ceux qui me connaissent comprendront à quel point j'ai besoin de bouger :-)

La rencontre

À croire que la plongée bio m'a ouvert les yeux ou que je sais mieux où traîner mes raquettes pour trouver des bestioles ... cette fois je crois que j'ai rencontré des isards ... c'était dans le sous-bois en descendant vers Artouste, je les ai débusqués sans faire attention, paf il se sont échappés en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ! C'est avec cette belle image en tête que j'ai continué ma descente, et 10 minutes plus tard, ils étaient là, quasiment face à moi ... à me regarder.

Je me suis arrêté et je n'ai pas bougé, je ne dois pas ressembler à un truc dangereux pour eux (ou ils sont habitués à la présence des hommes), ils ont repris leur activité ... tout en me surveillant de temps en temps. J'ai passé 5 bonnes minutes assez magiques. J'ai même réussi à les montrer à un papa qui montait avec sa fille en raquettes, un signe "chuuuuuut" et une petite indication de direction et j'ai laissé ma place pour ne pas faire trop de monde à les regarder.

Voilà donc quand même un point positif, charmantes bestioles, j'ai eu du bol de vous croiser !

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