Et un Weend-end rando-raquette de plus ...

La bio c'est pas que sous l'eau !

Ça fait quelques sorties que je fais et où je me dis que je vais finir par tenir un listing des bestioles que j'aurais croisées ... Cette fois c'est un renard que j'ai vu au loin le long d'une avalanche ...

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C'est clair et net, je me lance dans la commande d'un télézoom pour pouvoir shooter des bestioles comme ça de loin !

Pour le reste je vous ferais le compte-rendo d'ici peu :)

La rando de samedi

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Je me suis posé sur le parking de payolle pendant la nuit, je m'attendais à avoir une route difficile compte tenu des quantités de neiges qui sont tombées ... mais c'était sans compter avec la date de début des vacances et l'absolue nécessité pour les stations à être accessibles si elles veulent faire leur chiffre d'affaire ... donc les routes sont propres et les chaînes ne sont pas nécessaires.

La nuit a été très très froide, heureusement que je commence à avoir quelques réflexes, je dors avec les habits à mettre le matin dans le sac de couchage "au chaud".

Une petite heure pour monter jusqu'au plateau où se trouve la halte gourmande (pas pour moi) ... mais surtout cette fois je sais ce qu'il y a après l'heure de marche dans la forêt ... bizarrement c'est passé plus rapidement que la dernière fois.

J'adore ce col, l'arrivée sur la zone libre est magique, je prends la direction opposée de la dernière fois, direction les deux petites cabanes , j'ouvre la trace, j'ai de la neige à mi hauteur des mollets, vive les raquettes et la poudreuse, quel bonheur.

Une petite pause "petit dej", l'eau ne s'est pas réchauffée mais ce soleil compense. Je déplie la carte et hésite entre deux options ... j'ai bien envie de rallier le col d'Aspin par l'Est même si ça semble être à l'ombre, le projet est ambitieux (pour moi, n'importe quel montagnard rigolera en lisant ces lignes) mais m'attire fortement.

Comme vous avez déjà la trace sous les yeux je ne vous raconterais pas d'histoire j'ai abandonné au bout d'1h40 de marche, je commençais à avoir de la poudreuse au dessus des guêtres et ça demande un effort physique que je ne suis pas encore en capacité de fournir, c'est donc à contre coeur que je ferais demi-tour en arrivant au plus haut de cette sortie, 1542m d'altitude :p

Retour sur le col de Beyrède et cette fois je m'engage sur les traces déjà claires qui passent à l'ouest. Entre temps quelques nuages sont arrivés et je "nage dans la mer blanche" ... de ce fait je n'ai plus trop envie de faire de photos. Je recommence à prendre l'appareil lorsque le soleil refait son apparition, j'avance sur le sentier, dans les traces bien claires des autres randonneurs, je sais que ça va rattraper la route du col d'Aspin et l'idée de marcher sur la départementale ne m'enchante pas beaucoup ... je décide donc de sortir du sentier pour piquer "tout dret" dans la forêt, de toute façon c'est impossible de se perdre et puis tant que je suis sur les trace d'un mammifère je ne risque pas grand chose.

Ça des traces j'en aurait croisé, mais des animaux, rien, je ne suis pas à la bonne heure probablement, ou alors je fais trop de bruit, ou ... je ne suis pas dans un bon jour !

Pour vous donner une idée de la hauteur et violence des chutes de neiges de ces derniers jours je croise un camion sur la route du col d'Aspin ...

J'arrive au camion cramé, épuisé, je me fais un petit thé brûlant, et m'écroule dans le lit, me réveille quelques heures plus tard et je ne sais pas pourquoi je décide alors de retourner du côté d'Artouste ! Ha si c'est parce qu'il y a beaucoup de bruit autour du camion ici, les touristes arrivent et il n'y a plus moyen de fermer l'oeuil.

Et celle de dimanche

Dimanche ça a été une autre histoire, je me lève à 6h et constate un magnifique -10°C je me replonge aussi sec au fond de mon duvet ... et je finis par m'en extirper 34 minutes plus tard, 1° de gagné entre temps, ça change tout !

Je veux être en haut pour voir le soleil arriver et pour surprendre la faune sauvage ! Raté, j'y serais tôt "la haut" ça c'est sûr mais pour rien, il fait froid, très très froid, il y a du vent et des nuages. J'attends et finalement le soleil arrive, juste le temps de se planquer au "chaud" pour casser la croûte, faire quelques photos et paf de nouveau des nuages ... je ne vois personne, pas un chat, et finalement c'est en re descendant que je croise la route d'un renard (loin, très loin mais ça y est j'ai vu un renard sauvage).

Quelques petits enseignements de ce week-end: la prochaine fois je dors avec une bouteille d'eau dans le sac de couchage ... car au réveil je n'ai même pas eu le courage de boire à la bouteille, le bruit des glaçons m'a dissuadé :)

Tant que je suis sur le sujet "bouffe et grand froid", je valide les pâtes de fruits comme meilleur compagnon de rando "glaciaire" et l'oeuf dur comme plus mauvais compagnon d'infortune: il ne dit rien, il n'avertis pas, mais lorsque vous croquez dedans et que vous sentez que le blanc est légèrement cristallisé (voir même congelé) la surprise est de taille !

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